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viet nam
23 octobre 2008

Jour 09: Hoi An – Hué( B,L )

21/03/2009

(Après le petit déjeuner, visite de la Vieille Ville : ses anciennes maisons traditionnelles en bois, le pont couvert japonais, les temples et pagodes peints de différentes couleurs, les petites ruelles et leurs marchands. Puis route en direction de Hué en empruntant la route Mandarine via le col des Nuages d'où la vue est splendide. Arrivée à Hué et installation à votre hôtel.

L’après-midi , découverte de l’ancienne capitale royale sous la dynastie des Nguyen. Tour en cyclo pousse pour apprécier le charme de la vieille ville. Nuit à l’hôtel.)

Nous nous réveillons dans notre très bel hôtel. Après avoir pris notre petit déjeuner en profitant de la vue sur le jardin et la piscine, nous allons jeter un œil à l’arrière car nous avons remarqué une maison habitée ou est installée une  petite fabrique artisanale de galettes de riz. Nous suivons, très étonnés, le processus simple mais efficace qui est en place. Une femme, assez âgée et une autre femme, plus jeune, sont toutes les deux installées devant deux marmites d’eau en ébullition sur lesquelles est tendu un drap. C’est sur ce drap qu’elles répandent, à l’aide d’une louche, la pâte très liquide qu’elles couvrent ensuite. Elles procèdent en alternance. Pendant que l’une des deux pâtes cuit sous le couvercle en métal, l’autre est enlevée avec une baguette et posée, pliée en deux, sur une sorte de claie de bambou tressé. Pendant ce temps une jeune fille qui a en charge d’entretenir le feu sous les marmites, récupère les galettes, les déploient sur une autre claie, qui, lorsqu’elle est entièrement recouverte, est emportée dehors pour le séchage à l’air libre. On peut parler d’une certaine forme de Stakhanovisme. Il fait chaud dans la pièce et le rythme est soutenu. Je tourne une petite séquence filmée. 

 

Et puis nous retrouvons monsieur Chuong qui nous accompagne dans la visite de la vieille ville. Il écoute, entre deux commentaires très scolaires, nos questions qui le surprennent parfois et le déroutent. Notre mélange de curiosité intellectuelle et de désirs primaires comme les prises de vues ou l’envie de voir comment se fabrique un bâton d’encens le laissent perplexe.

 

La route vers Hué passe par un très sympathique restaurant où nous nous trouvons en même temps qu’un mariage et Jean Luc en profite pour mitrailler à tout va les mariés. Nous craignons un instant le voir partir avec la noce. Mais le repas le retient avec nous. Ensuite la montée vers le col des nuages par la route Mandarine nous permet d’apprécier de très beaux paysages car la météo nous est favorable et ne confirme pas le nom donné à ce passage élevé de 573 mètres au dessus du niveau de la mer. C’est l’occasion, du sommet de ce col, de faire quelques beaux clichés de notre route, avec fond de bleu ; Ah, la route Mandarine, celle qui, d’un bout à l’autre du Vietnam, permettait aux prétendants de devenir Mandarin.

Le col franchi, nous entamons une longue descente sur Hué. Et nous retrouvons des fleuves, des rizières et la mer avec ses sampans. Comme les choses sérieuses ne supportent pas de retard, monsieur Chuong nous conduit à la cité interdite, un ensemble monumental de palais, qui fut en partie détruit et que les vietnamiens s’emploient à reconstruire à l’identique. Ce que nous avons pu voir achevé, montre que le savoir faire est toujours là. Nous pouvons y observer des photos du dernier empereur, sans aucun doute l’ancêtre de Jean-Luc. Comment pourrait-il en être autrement ? L’ensemble est très riche et ne nous laisse pas indifférent.

Mais à chaque jour suffit sa peine. Nous revenons vers l’hôtel Asia où nous allons passer la nuit.  


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