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viet nam
23 octobre 2008

Jour 02: Ho Chi Minh Ville arrivée ( D)

14/03 /2009

(Arrivée à l’aéroport de Ho Chi Minh Ville à 06h20. Accueil par votre guide puis transfert vers le centre-ville où nous nous installons à l’hôtel. Repos dans le matin.

L’après-midi de visite de la Poste Centrale, la Cathédrale Notre Dame et le Temple Thiên Hau situé au cœur du quartier chinois très animé. Nuit à l’hôtel.)


Il est 17 heures 15 ici, et nous sommes posés dans le hall de l'hôtel, épuisés. A 18 heures 30, notre guide nous emmène à vingt minutes à pieds d'ici, pour dîner. Mais la journée a été longue, qui a commencé hier, le 13 mars 2009, à trois heures du matin, en France, quand il a fallu se lever pour aller prendre un TGV qui nous a conduit à Roissy, après avoir joué les omnibus. L'embarquement s'est fait à l'heure prévue, et le décollage aussi. Il était alors 12 heures 25, heure française.

Après 11 heures 40 de vol et quelques fuseaux horaires avalés à une vitesse moyenne de 950 kilomètres heure, nous nous sommes posés sur l'aéroport de Ho Chi Minh. Il était 6 heures 05. C'était ce matin. Durant ce voyage, l'étroitesse des espaces, le bruit ambiant des réacteurs, le décalage horaire et la position assise nous ont empêchés de bien dormir. Heureusement, nous avons pu boire et manger à volonté.

A l'arrivée, l'obtention des visas et la récupération des bagages furent vite expédiés et nous avons pu très rapidement, dans une atmosphère chaude et humide, retrouver notre guide, le minibus et le chauffeur, pour nous conduire à l'hôtel.

Saïgon, je lui préfère son ancien nom et je ne suis pas le seul car nombre de Vietnamiens partagent cet avis, Saïgon donc grouille de vélos, de motos, de mobylettes de toutes sortes de marques et cylindrées, qui se déplacent en tout sens, et ce ballet inimaginable est captivant parce qu'il ressemble à une danse mortifère. Cinquante, cent, deux cents, deux mille deux roues qui s'élancent à l'assaut des carrefours où circulent bus et voitures, avec ceux qui remontent à contre sens pendant que d'autres se glissent malgré le feu rouge, s'immiscent dans le trafic, et c'est de la voltige, de l'évitement, de la dentelle au klaxon. Nous restons d'abord hébétés et pétrifiés par toute cette agitation et puis, après avoir posé les bagages à l'hôtel, dans une chambre aveugle et climatisée, nous nous lançons dans la grande aventure : la traversée des rues et des carrefours. Instant épique où il nous faut soudain apprendre à faire confiance à l'autre, à tous les autres, qui arrivent en un flot continue et dense, qui, comme de l'eau courante qui ne mouillerait pas, nous rasent sans jamais nous toucher. Et nous sommes soudain plongés au cœur de la fluidité, là où l'hésitation n'est pas la bienvenue. Un champs visuel juste un peu plus large, un pas normal, sans accélération, surtout sans marche arrière, et nous nous retrouvons, de rue en rue, de place en place, à prendre l'assurance indispensable à tout déplacement pédestre dans la ville. Il reste à repérer le nom des rues inscrit sur les bâches des magasins et plus rien ne peut désormais nous arrêter. Marchés couverts, parcs, pagodes, nous avançons, tellement surpris et médusés que même la fatigue accumulée se fait oublier.

Finalement, nous choisissons de déjeuner dans un petit restaurant très "populaire", situé au fond d'un passage. Il y a deux tables et six chaises en plastique. Le bol de soupe est très bizarre, et les légumes étranges. Seule la bière Tiger est rassurante. Nous buvons une bouteille à deux et j'avale une assiette de riz avant de rentrer à l'hôtel prendre un peu de repos. Nous prenons possession de la deuxième chambre, tout aussi borgne que la première. A quatorze heures trente, nous avons rendez-vous avec notre guide pour une visite du quartier chinois, d'un temple et, à l'autre bout de la ville, d'une cathédrale catholique ainsi qu'un bureau de poste. La traversée du marché du quartier chinois nous a fait penser à ce que nous avions connu à Istambul, mais l'ambiance générale serait plutôt cubaine, dans l'esprit.

Plus loin, nous allons voir travailler des laqueurs qui réalisent des tableaux à base de nacre, mais aussi de coquilles d'œufs. Extraordinaire maîtrise. Ils font des copies de peintres célèbres, des Picasso, des Schiele, des Klimt, etc. De retour à l'hôtel, nous avons juste le temps d'une brève pause et nous retrouvons Tingh. Il est 18 heures 30 et c'est à pied qu'il nous conduit dans un restaurant proche où nous allons faire un très bon repas : Nems, coquillages, légumes, lard de porc grillé, riz, bien sur, et pour finir un dessert à base de banane, suivi d'un thé.

Nous rentrons à l'hôtel à pied. La traversée des rues la nuit, alors que la circulation est toujours aussi dense et chaotique, ajoute du piment au périple. Mais toujours, partout, ce calme apparent, ces visages souriants. Tout se passe comme si rien de grave ne pouvait se produire ici. Enfin, la vigilance doit rester de rigueur.

Arrivé dans le hall de l'hôtel, nous trouvons qu'il est bien tôt. J'avais repéré que l'hôtel disposait d'une terrasse au douzième et dernier étage. Alors nous montons dans la salle du restaurant, tout la haut, et nous profitons un peu du spectacle de Saïgon by night, avant de finalement redescendre dans le quartier où un bar branché, pour touristes, nous attend avec ses happy hours et ses coktails. B52 pour Jean Luc, Blue Lagoon pour Martine, Pina Collada pour Isabelle, et Cuba Libre pour moi. Après cette dernière imprégnation de vacarme, d'agitation et d'alcool, nous rentrons dormir. Ouf !!!

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