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viet nam
23 octobre 2008

Jour 08: Pleiku - Da Nang - Hoi An – My Son(B,L)

20/03/2009

jour08(Transfert a l'aéroport pour le vol vers Da Nang : VN 342

08h10 - 09h00 accueil puis transfert jusqu’à la Terre Sainte de My Son, un ensemble de temples et de sanctuaires en ruine édifiés dans une cuvette. Ce site, qui était la capitale du royaume Cham du 5ème au 13ème siècles, offre un nouvel aperçu de l’histoire glorieuse de la culture malayo-polynésienne des Cham. Retour à Hoi An. Nuit à l’hôtel à Hoi An.)

Réveil, 5 heures 30 à l’hôtel Hoang. Le confort et le luxe n’y sont qu’apparents. En fait il s’agit d’une grossière usine à touristes et à soirée pour cadres « dynamiques ». Dès que l’on regarde d’un peu plus près, les malfaçons apparaissent et les négligences aussi. Mais bon, le lit est large et accueillant. Nous n’en demandions pas plus et nos avons pu récupérer de la sorte une bonne partie du retard accumulé la veille.

Depuis notre balcon au douze ou treizième étage, nous avons aperçu Rom et notre chauffeur attablés dans un petit bar en face qui prenaient leur petit déjeuner. Le temps pour nous de faire de même et, à 6 heures 30 nous les retrouvons qui nous attendent, tout sourire, comme tous les jours. Nous chargeons les bagages et nous partons vers l’aéroport de Pleiku. La route est une grande ligne droite très longue. La circulation y est faible. A 7 heures nous sommes dans le hall. Séance émotion. Nous disons au revoir à Rom et au chauffeur. L’enregistrement des bagages se passe bien et nous voilà installés dans la salle d’embarquement, à attendre le vol VN343 pour Da Nang.

C’est un ATR72 qui nous emporte et, grace à ses ailes hautes, le décollage nous permet d’apprécier les rizières qui occupent le fond des vallées, dessinant des coulées vertes au milieu des montagnes qui s’élèvent ici jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Après un court passage en plafond, nous entamons la descente vers Da Nang. Il faut d’abord franchir une mer de nuages et puis… ouf ! sous nous pieds, à perte de vue, des rizières, des fleuves, des îles, des bateaux, des villages, une ville, un film.

 

Monsieur Chuong nous attend. Notre vol, arrivé un peu en avance a pris de court le chauffeur et nous l’attendons. La chose est peu habituelle. Une fois les bagages embarqués, ce nouveau couple nous conduit à My Son pour notre première visite de la journée. Il s’agit d’un site Cham où subsistent les seuls vestiges connus de leur civilisation, qui s’est étendue sur une période allant du 5ème au 13ème siècle. Ils venaient de Malaisie et de Polynésie. Hélas, une partie du site a été gravement endommagée par les bombardements des B52 lors de la guerre américaine alors que ces temples ont la particularité de laisser planer un mystère sur leur technique de construction. A ce jour, on ignore encore comment ils s’y sont pris pour réaliser ces édifices, tant les liaisons entre les briques sont fines.

Après avoir laissé les mânes des Chams reposer en paix, nous faisons un détour obligé par une marbrerie. La région en regorge, en raison de la présence partout de collines de marbres brut avec des veinages particulièrement riches en formes et en couleurs. Ensuite nous longeons la mer jusque vers Hoï An. La route est bordée d’hôtels en construction ou déjà construits. Dans dix ans, la plage ici ressemblera à celle de Cancun au Mexique. Dommage. Le nôtre se situe près du centre ville. Il s’appelle Hoi An Ancient House Resort. Il est superbe. Les chambres sont réparties dans une succession de petits immeubles de un à deux niveaux qui ceinturent un jardin au milieu duquel nous attend une magnifique piscine ronde. Chaque chambre s’ouvre par une large porte fenêtre donnant sur une terrasse. Mais nos estomacs crient famine et notre guide nous conduit dans un restaurant situé tout près de la vieille ville, en fait, sur l’autre rive du canal. Là encore, installés en terrasse, nous avons tout le loisir d’apprécier, en même temps que les mets, la vue sur les maisons anciennes de Hoi An. C’est un port né au seizième siècle qui a perdu sa raison d’exister en même temps que les alluvions l’éloignaient de la mer. Le charme est resté d’autant que la ville a échappé aux bombardements.

Les mets, parlons-en. Ici, comme ailleurs, tout est bon, depuis la soupe jusqu’aux légumes en passant par le porc sucré salé et le dessert. Une petite tasse de thé nous est offerte à la fin du repas et nous repartons visiter la ville après avoir réglé nos de bouteilles de Tiger de 640 millilitres !

 

C’est à l’occasion de cette visite que nous pourrons suivre le parcours de la soie, depuis le ver âgé d’un jour qui se goinfre de feuilles de mûrier, jusqu’à la confection du fil à partir des cocons ébouillantés, les teintures, le tissage et enfin, les vêtements et accessoires divers qui sont réalisés à partir de ce prodige naturel et l’idée géniale de ceux qui ont su en tirer partie.

Visites de maisons, visites de temples, spectacle de danse se succèdent ainsi jusqu’au soir où nous regagnons notre hôtel et les bords de la piscine. Le bain s’impose et l’apéritif aussi. Nous l’avons bien mérité. Quelle bonne idée d’avoir apporté de la Chartreuse. Leurs boissons manquent un peu d’alcool à notre goût.

Un peu de repos sur les barquettes et il est temps de repartir en ville, le guide du routard à la main, à la recherche du restaurant idéal. Bingo, c’est l’occasion pour nous de découvrir encore d’autres façons de cuisiner. Cette fois nous sommes sur un balcon qui domine la ville. Une table de quatre, tout seuls, tranquille, génial. Le centre du Vietnam, côté confort, tout va pour le mieux.

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