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viet nam
23 octobre 2008

Jour 12: Ha Noi – Tam Coc ( B,L )

24/03/2009

(Journée de visite de Hanoi : Le guide et le chauffeur vous attendent pour un départ direct à Tam Coc.

Transfert puis découverte de Tam Coc, la «Baie d’Along Terrestre » en petit sampan Continuation par la route pour la grotte de Bich Dong (grotte de Jade). Nuit à l’hôtel à Tam Coc.)

Réveil à 7 heures pour un départ à 9 heures, un vrai bonheur. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu autant de temps le matin. Dire que certains pensent que nous sommes en vacances !

Le bonheur est de courte durée car nous tombons très vite dans un bouchon spectaculaire comme nous en avons peu vu jusqu’à présent. Au bout d’une bonne heure, Isa s’inquiète. Faire Di Daï dans ces conditions relève de la gageure. Enfin, après un imbroglio gigantesque de camions, de voitures, de motos, nous arrivons à nous frayer un chemin sur le bas côté droit du rond point et, en nous glissant au pied de la pile d’un pont, nous nous extirpons de la masse pour nous retrouver sur l’autoroute. Tout va pour le mieux. Isa aborde à haute voix le problème qui la préoccupait et… nous nous arrêtons instantanément sur la bande d’arrêt d’urgence où, entre le minibus et la glissière de sécurité, elle peut soulager son envie pressante. Il faut dire qu’au Vietnam, la durée de vie à cet endroit n’est pas, comme en France, estimée à 20 minutes mais à plusieurs années. On peut par exemple y rencontrer quelqu’un qui vend du pain, un camion avec des gars dessous occupés à changer le pont, ou encore un groupe de cyclistes qui discutent.

Un peu plus tard c’est Jean-Luc qui, du fond de son siège, lance l’alerte. Il a remarqué, avec le rétroviseur, que le chauffeur s’assoupissait. Mieux placé que lui je surveille à mon tour et je constate qu’en effet il a les gestes significatifs du conducteur qui lutte : il se passe la main sur les yeux, il change fréquemment de position, les mains en haut, les mains en bas du volant, il oriente la ventilation sur lui. Malgré tout ça ses paupières se ferment et ses trajectoires deviennent incertaines en même temps que la vitesse chute. Alors j’explique au guide que nous ne sommes pas pressés et qu’il serait préférable que notre ami Kahnh fasse une pause pour retrouver sa vigilance. Un peu perturbé, il convient de la chose et subtilement propose au chauffeur de nous arrêter un peu à proximité d’un marché où nous partons, comme toujours, avec joie, à la chasse aux photos. Ici, les touristes ne s’arrêtent jamais et nous devenons très vite le centre d’intérêt de tout ce petit monde, surtout que les deux filles ont acheté un balai local.

Ce petit breack terminé, nous reprenons la route, sans encombres jusqu’à notre terminus à Tam Côc. Notre hôtel, plutôt banal extérieurement, propose des chambres très spacieuses, très claires, avec de grands lits et une salle de bain à l’italienne. Bien que l’eau soit plutôt rare à la douche, nous faisons une petite toilette avant de passer à table.

Dix plats, un dessert, des bières et du café. La honte quoi ! Après quoi nous retrouvons notre guide et nous partons à pied pour rejoindre un embarcadère. Il s’agit de visiter celle qu’on appelle la baie d’Ha Long terrestre. C’est une ballade magnifique d’environ deux heures, au milieu des blocs de rochers et des rizières. Nous sommes sur de petites barques à fond plat et nous avançons au ras de l’eau.  A trois reprises nous franchissons des tunnels naturels où il nous faut baisser la tête à certains endroits. Et c’est toujours magique de ressurgir de l’autre côté et de retrouver la même rivière paisible, les mêmes étendues vertes. On a l’impression, à chaque fois, de découvrir un jardin secret. Sur les embarcations, les rameurs sont aussi des vendeurs et tout au long du retour, ils essaient de nous séduire avec les peintures et les broderies qu’ils ont pris soin d’embarquer avant de partir. Isabelle et Jean-Luc ont craqué, pas nous. Bel exploit. De retour à notre point de départ, et les pourboires distribués, nous retrouvons Tuan pour une ballade à pied dans le village. Sur notre parcours, devant une maison qui semble toute neuve, un homme réalise un glacis en ciment. Sa mère arrive avec une petite moto et un gros bidon plein d’eau. Jean-Luc et moi l’aidons à décharger et nous échangeons quelques sourires. Tuan leurs parle un peu et l’homme nous invite à entrer visiter. L’accueil, toujours l’accueil. Comme il s’apprête à nous offrir le thé, nous faisons remarquer à notre guide que ce n’est pas une bonne idée et que le ciment ne peut pas attendre. L’homme sourit aux explications que Tuan lui traduit. Nous faisons quelques photos et nous promettons de les lui envoyer. Puis nous rentrons à travers les rizières et les buffles jusqu’à l’hôtel. Nous prenons notre repas du soir au même endroit qu’à midi. Ensuite, j’achète un oreiller en osier. Il se fait tard. Un peu d’écriture et hop, dans les bras de Morphée.

 

A demain.


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